Depuis l’introduction de la balise <font> sur le web par Netscape en 1995, chaque site web contrôle quelle typographie est diffusée sur chacune de ses pages. Avant cela, les typographies et les styles typographiques étaient contrôlés exclusivement par les options d’affichage de chaque navigateur web…
Cependant, la typographie spécifiée par la balise doit être installée sur l’ordinateur de l’utilisateur, sinon une font installée par défaut remplacera celle manquante.
font-family: Helvetica, “Nimbus Sans L”, “Liberation Sans”, Arial, sans-serif;
La première typographie de la ligne est la typographie que l’ont souhaiterait, dans l’idéal, voir apparaître sur la page du site. Si cette typographie n’est pas disponible, le navigateur web utilisera la typographie suivante de la liste. Si aucune des typographies spécifiées n’est trouvée, le navigateur utilisera ses typographies par défaut. L’important est de spécifier des typographies qui sont graphiquement proches de la police que l’on souhaite utiliser. Pour info, voici une page qui répertorie les typos présentent dans l’installation de base de Windows XP.
Dans les feuilles de style CSS de base, les caractéristiques typographiques doivent être spécifiées par une liste de facteurs :
- font-family
- font-style
- font-variant
- font-weight
- font-size
Toutes les typographies sont identifiées par leur nom. Au delà des spécificités citées ci-dessus, les designer typographiques ne peuvent pas modeler et dessiner de typographie, et sont contraints d’utiliser un nombre restreint de typographies que l’on est sûr de retrouver par défaut sur l’ordinateur de l’utilisateur. Il y a quelques années, aucun mécanisme n’existait pour sélectionner une typographie qui n’était pas présente sur la machine de l’utilisateur.
Aujourd’hui, des applications existent : @fontface par exemple, est la solution la plus développée aujourd’hui pour intégrer une typo sur une page web. Il offre la possibilité de faire apparaître en ligne n’importe quelle typographie, même si elle n’est pas présente sur l’ordinateur de celui qui visualise la page web. Pour cela, il suffit de mettre dans sa feuille de style css le nom de sa typo dans la balise @fontface, et d’héberger sa typographie au bon endroit. Des services comme Google Webfonts ou encore Fontsquirrel hébergent pour vous les typos et vous permettent d’intégrer facilement ces typographies.
C’est grâce à ce genre de petits outils que le multimédia parvient aujourd’hui a se rapprocher de la flexibilité de la réalité. Les barrières entre multimédia et impression papier s’amenuisent, et le métier de designer typographique ne semble pas tomber en désuétude.
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